En janvier, Le Cabanon Vertical était de retour à Antananarivo pour le suivi du projet d’une nouvelle pépinière urbaine (PUA). Ce programme est financé par l’Agence française de Développement et piloté par la Communauté Urbaine d’Antananarivo (CUA). Pendant trois ans, nous accompagnons le Gret dans la mise en œuvre de ce projet.

Cette fois, nous avons travaillé sur un dispositif urbain aux abords d’un terrain de basket en partenariat avec la Commune urbaine d’Antananarivo.

Le 21 septembre dernier, Le Cabanon Vertical a participé au séminaire Métamorphoses Urbaines à Chanteloup-les-Vignes. A l’initiative du département des Yvelines, ce colloque avait pour sujet la transformation des quartiers prioritaires du département sous le prisme de trois thématiques : la ville inclusive, l’urbanisme temporaire et l’éducation.

Nous avons été convié à intervenir sur la table ronde urbanisme temporaire au côté d’Hélène Gros de l’Anru, Delphine Gemon d’EST Ensemble, Xavier Rouquérol de Famille & Provence et Caroline Duplan du département des Yvelines. Nous remercions l’ensemble des intervenants pour ce riche moment d’échanges lors duquel nous avons pu présenter un exemple concret d’urbanisme transitoire : le projet Barri-centres à Arles.

Dans la continuité des premiers échanges et du séjour de recherche initié en juillet 2022, le Cabanon Vertical a mené une deuxième résidence en Corée du Sud en septembre 2023 en partenariat avec Veedl et Edit city.

Ce séjour a été marqué par plusieurs événements : des conférences et des lectures auprès d’institutions et d’associations partenaires du Cabanon Vertical autour de l’urbanisme transitoire et participatif ; une marche partagée pendant 4 jours à travers la ville de Séoul pour explorer ses transformations avec ses habitants ; notre participation au parkingday de Daejeon en collaboration avec l’université de Chungnam et le studio Udangtangtang (UDTT) porté par Ahram Chae et ZooSun Yoon.

Mina Chu, ancienne collaboratrice au sein du Cabanon Vertical et fondatrice de Veedl, nous a également accompagnés lors de cette résidence.

En avril, Le Cabanon Vertical a effectué une mission à Antananarivo pour le lancement d’une nouvelle pépinière urbaine (PUA). Ce programme est financé par l’Agence française de Développement et piloté par la Communauté Urbaine d’Antananarivo (CUA). Pendant trois ans, nous accompagnerons le Gret dans la mise en œuvre de ce projet.

Lors de cette première mission, nous avons formé l’équipe terrain du Gret aux principes du diagnostic partagé et avons établi avec eux une méthodologie de mise en œuvre adaptée au contexte. Ensemble, nous avons visité plus de trente sites à usage communautaire. Les situations foncières souvent complexes de ces terrains nous ont conduits à en retenir une dizaine où nous mènerons des diagnostics plus approfondis.

Après plusieurs générations de succession non actée, certains sites, en raison du nombre d’ayants droit (parfois plusieurs centaines), se retrouvent dans une situation juridique floue. Les habitants tirent profit de cette situation dans des quartiers où l’absence d’espaces publics est probant, en aménageant des « espaces publics vernaculaires ».

Pour ce projet, la pépinière se concentrera la mise en place de mécanismes d’intervention pour la valorisation de ces lieux publics vernaculaires afin d’améliorer leur équipement.

Article paru sur le site de l’Agence d’Aménagement durable, d’Urbanisme et d’Energie de la Corse concernant le colloque "Ville & espace public" qui a eu lieu à Ajaccio en juillet dernier. Emilie Jaguin a représenté Le Cabanon Vertical lors de la table ronde "Participation des usagers pour des espaces publics de qualité".

Dans le cadre de sa participation au Programme d’Animation des Pépinières Urbaines, en collaboration avec le Gret et l’association Urbamonde, Le Cabanon Vertical a effectué en juin une mission d’expertise et d’appui pour le lancement d’un projet de Pépinière Urbaine à Monrovia (PUM).

Le projet PUM est lié au programme d’investissement "Monrovia Integrated Development Project" (MIDP). L’un des principaux axes de ce programme consiste à mettre en place des « Community Corners » (espaces publics communautaires), une composante essentielle que la pépinière devra prototyper et affiner dans sa programmation.

Cette mission conjointe avec l’Agence Française de Développement, a permis de familiariser la maîtrise d’œuvre avec la démarche des Pépinières Urbaines. Les visites sur site ont permis d’affiner les axes de réflexion du programme de la pépinière et de rencontrer et sensibiliser les futurs candidats en charge de la mise en œuvre de ce programme à la démarche. Le démarrage de la pépinière est prévu pour septembre 2023.

Dans le cadre de l’action « Rues aux enfants pour tous ! » soutenue par la Mairie des 4ᵉ et 5ᵉ arrondissements de Marseille, nous avons eu l’opportunité de participer à l’événement « Rue Gillibert aux enfants » en proposant notre activité « Rêve ton parvis ».

Les enfants ont imaginé et dessiné en plan leur parvis d’école rêvé. Ensuite, à l’aide de mobiliers et de peintures à la craie, chacun.e a pu se réapproprier cet espace public le temps d’un après-midi.

Nous remercions pour l’opportunité à Cyclotopia et à l’Association Parents d’Élèves Olivier-Gillibert !

Depuis septembre 2022, le Cabanon Vertical a commencé une toute nouvelle mission d’urbanisme transitoire et participative dans la copropriété des Cévennes à Montpellier, au côté de l’agence Hyl, l’Adéus, le groupe Suez, Cronos et 8-18lumière pour la ville et la métropole de Montpellier et pour SA3M.

Nous travaillons sur la requalification de plusieurs espaces pour préfigurer les transformations du cadre de vie extérieur et impliquer les publics de la copropriété dans le renouvellement du quartier.

Un premier chantier aura lieu au mois de juin en lien avec APS 34 et l’association Avec pour la réalisation des aménagements transitoires du parvis Peiresc.

Mina Chu, ancienne chargée du projet, continue ses activités au nom de sa structure, VEEDL qui est un partenaire officiel du Cabanon Vertical.

Afin d’élargir le réseau et de monter un projet collaboratif ainsi, elle rencontre les acteurs locaux tels que l’Auri (Institute de recherche sur l’architecture et l’urbanisme), le Centre de recherche du design public de l’Université Hongik, Edit City Project, Domansa et Ollin Contents Lab…

Notre projet Dédale dans le magazine de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine "En Villes". Le projet a été livré en 2020 dans le quartier d’Air Bel à Marseille.

Merci à l’équipe de l’ANRU pour cet article sur l’urbanisme transitoire !

L’International Public Design Forum (IPDF) est un évènement annuel organisé par Hongik University Public Design Research Center (Corée du sud) et LuXun Academy of Fine Arts School of Architectural Art and Design (Chine).

Pour sa deuxième édition, le forum abordera le thème de la "Regénération urbaine et du design public". Il réunira plusieurs experts coréens, chinois, japonais et ...français. Olivier Bedu, directeur artistique du Cabanon Vertical, a été invité à présenter le travail du Cabanon Vertical lors d’une conférence et à rejoindre le comité préparatoire en tant qu’expert français.

Un article présentant les mobiliers réalisés par le Cabanon Vertical et installés dans la commune d’Huparlac, a été publié dans le journal local Centre presse Aveyron.

Depuis plusieurs semaines, le Cabanon Vertical travaille activement avec le Parc Naturel Régional (PNR) de l’Aubrac sur la conception et la réalisation de plusieurs mobiliers de confort et de signalétique : banc, table, poubelle et panneaux d’interprétation... L’objectif du projet consistait à imaginer et dessiner deux gammes : une en centre bourg et en milieu nature, pour aménager le parc avec des mobiliers cohérents et mettant en valeur le patrimoine naturel de la région.

Lors de son séjour en Corée, le Cabanon Vertical a eu la chance d’être interviewé par le magazine Woman Sense. L’entretien avec la journaliste s’est tenu à la suite d’une conférence sur l’urbanisme transitoire organisée à la mairie de Séoul avec l’Ordre des architectes Coréen et l’organisme Seoul Urban Regeneration. Il a mis l’accent sur la démarche participative que Cabanon Vertical mène en France, ainsi que le projet réalisé à Gunsan avec l’AURI.

Le groupement de maitrise d’œuvre réunit autour de l’agence Exit, dont fait partie Cabanon Vertical, est lauréat du PRU Lormont-Carriet à Bordeaux

En tant qu’expert de l’urbanisme transitoire et participatif, Cabanon Vertical participera à un projet d’envergure pendant plusieurs années visant à la rénovation du quartier Carriet à Lormont.

Le groupement de maitrise d’œuvre réunit autour de l’Agence HYL dont fait partie Cabanon Vertical, est lauréat du PRU Cévènnes à Montpellier.

En tant qu’expert de l’urbanisme transitoire et participatif, Cabanon Vertical participera à un projet d’envergure pendant plusieurs années, visant à la rénovation de la copropriété des Cévennes.
Nous travaillerons notamment en lien étroit avec l’équipe de l’Adéus, sur les volets concertation et diagnostic de territoire.

Les premiers projets devraient voir le jour dès 2022.

Cabanon Vertical à participé aux Journées de l’ANRU 2022, "Construire ensemble les quartiers de demain", qui se sont tenues le 12 & 13 Septembre au Ground Control !
A cette occasion, nous avons également été interwievé pour un podcast qui arrivera très prochainement sur France inter, et qui donne la parole aux acteurs du renouvellement urbain.

Depuis le printemps 2022, Cabanon Vertical accompagne plusieurs enseignant.e.s et les élèves du collège Jacques Prévert de Frais Vallon à Marseille, dans la réalisation et la construction d’un dispositif éducatif pour faire classe en extérieur.

Le projet, mené et développé par un groupe d’enseignantes, a été présenté dans un article publié sur le site archiclasse du Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse.

Le projet se poursuit en 2023 !

Lors de leur séjour en Corée du sud en été 2022, l’équipe du Cabanon Vertical a eu l’opportunité de partager son travail et sa démarche lors du séminaire organisé par l’Institut d’Architecte Coréen et l’association Urban Taste. La conférence qui s’est tenue dans à la Mairie de Séoul, à réunit plus d’une centaine de personnes dont de nombreux architectes, urbanistes, enseignants et étudiants en architecture.
Le Cabanon Vertical a notamment présenté les projets Estrade à Arles et Ang-Dong-Ma-Cha à Gunsan.

A l’issue de la finalisation du projet Ang-Dong-Ma-Cha DIT, l’équipe du Cabanon Vertical a été invité par l’Architecture & Urban Research Institute (AURI) à Sejong, pour partager son approche globale sur l’urbanisme transitoire aux membres et employés de l’AURI.

Le 21 juin 2022, le Cabanon Vertical et le centre de recherche de design public de l’université de Hongik à Séoul ont signé un partenariat afin de promouvoir leur coopération à travers l’échange de capacité. Olivier Bedu et Mina Chu ont également présenté la méthodologie du Cabanon Vertical et assisté à la restitution du semestre des étudiants en master et doctorat.

Cabanon Vertical est lauréat du Fonds pour l’Innovation Sociale des entreprises sociales pour l’habitat (FIS- ESH), avec les bailleurs Erilia, 13 Habitat, et Famille & Provence.
La démarche participative et les aménagements qui seront réalisés pendant 3 ans dans le quartier de Barriol à Arles, s’inscrivent dans la continuité d’une démarche menée en 2021 avec Famille & Provence, qui a permis la réalisation d’un aménagement transitoire et d’un travail graphique sur la place des Gradins.
Dès avril, les premiers jalons de ce nouveau projet seront posés !

Le Cabanon Vertical a été invité à la conférence organisée par l’Architecture & Urban Research Institute (AURI) de Corée du sud. Les deux équipes ont présenté leurs projets d’urbanisme tactique à un public coréen. La conférence a pris place dans la ville de Gunsan, dans le quartier commercial où l’AURI mène un projet de revitalisation où nous mènerons un atelier de co-construction cet été. Cet événement célèbre le 137ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée et la France.

Mina Chu, chargée de projets au Cabanon Vertical, a été invitée au séminaire organisé par le centre de recherche de design public de l’université de Hongik à Séoul, Corée du sud. A cette occasion, elle a présenté plusieurs projets du Cabanon Vertical en soulignant la méthodologie mise en place et la notion de "sculpture-lieu". Le séminaire a aussi donné lieu à un échange sur les mouvements d’urbanisme en France, Corée du sud et au Japon avec les étudiant.e.s en master et doctorat.

Pour sa rentrée 2022 la ville blanche présente les travaux de trois artistes-photographes et étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure de photographie d’Arles : Lucien Ayer, Gaëlle Delort & Yasmine Goudjil.

L’exposition « Place commune » propose, à travers une sélection de leurs travaux, un regard sur l’acte du bâtir. Des abris naturels ou construits collectés dans les campagnes françaises, aux villages ruraux des Ardennes, en passant par les chantiers de l’espace urbain marseillais,« Place commune » explore les possibilités d’un faire place, que les artistes rejouent en s’exposant collectivement dans l’espace de la ville blanche.

La Voix du Jura à publié un article sur l’aménagement transitoire réalisé par le Cabanon Vertical entre Juillet et Novembre dans la ville de Saint-Claude. La structure réalisée à pris forme au cours de plusieurs temps de concertation pour rencontrer habitants et acteurs locaux afin de répondre à leur envies et besoins autour du projet de renouvellement de la berge de la Bienne. Pour le Cabanon, le projet Rivage marque une première collaboration avec de nouveaux partenaires, comme le Parc Naturel Régional du Haut-Jura et une volonté de s’intéresser à de nouveaux contextes urbains et ruraux.

Gihoon Kim est un artiste coréen vivant et travaillant à Strasbourg. Dans sa vie quotidienne, l’artiste perçoit une distance dans sa relation avec les autres. Un écart entre lui et le monde extérieur, qu’il interroge à travers la photographie. Dans ce processus, il tente de comprendre cet écart et d’y apporter une réponse en questionnant ce qui est hors de lui, à l’extérieur. Analyser l’inondation des grandes villes ; trouver des espaces pour respirer dans une société ultrarapide ; témoignés d’endroits isolés et oubliés, sont autant de sujets autour desquels Gihoon Kim propose une réflexion pour l’exposition « Hors de la Fenêtre ».

Voir le site de l’artiste

La Carte Blanche 2021 écrite par Raphaël Besson, à propos du Cabanon Vertical, a été publiée dans le journal Rue89Lyon.

"L’École urbaine de Lyon propose une série de conférences intitulées « Les Mercredis de l’anthropocène ». Pour cette 6ème saison, Rue89Lyon est toujours partenaire du cycle et publie à ce titre les tribunes des invité·e·s et intervenant·e·s qui échangent sur des thématiques pointues et variées.

La conférence a lieu le 3 novembre en présentiel de 18h30 à 20h à l’Hôtel71 (Lyon 2è) dans le quartier Confluence, sur les bords du Rhône."

Retrouvez le Cabanon Vertical dans l’annuaire des innovateurs de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine.

"Depuis 15 ans, l’ANRU est investie d’une mission : changer la vie des 5 millions d’habitants des quartiers français qui concentrent les difficultés sociales et urbaines les plus fortes.

L’ANRU accompagne des interventions décisives réalisées sur tout le territoire et qui vont se poursuivre ces prochaines années, en générant près de 40 milliards d’euros d’investissement : démolitions de nombreux grands ensembles, reconstructions de logements à échelle humaine, créations de centaines d’équipements scolaires, de crèches, de médiathèques, ou encore de locaux d’activité, aménagements d’espaces publics de qualité..."

Les projets Geckos#1 et #2 sont présentés sur la plateforme Social Design.

"La Plateforme Social design est une initiative d’acteurs de la société civile, designers, architectes, responsables culturels, associatifs regroupés en un réseau interdisciplinaire. Elle recense, promeut et tente de décloisonner entre elles les pratiques de ces concepteurs d’innovation culturelle, de transformations sociales et écologiques."

Dans le cadre du séminaire annuel du pôle Villes Durables de l’Agence Française de Développement, Le Cabanon Vertical, accompagné par Anne Quilmin et Pierrick Migliacio de La Politique de la Ville de la Métropole Aix-Marseille-Provence, ont présentés le projet Dédale réalisé à Air-Bel en 2020.
Axée sur la présentation de projets types d’aménagement urbain transitoire, le Cabanon Vertical à partagé avec les acteurs de l’AFD sa démarche de création et témoigné de son expertise autour de ces pratiques.

Depuis 2018 le Cabanon Vertical anime, conseille et accompagne plusieurs missions au sein des Pépinières Urbaines de l’AFD.

Olivier Bedu, directeur artistique du Cabanon Vertical, est intervenu lors de la conférence « Les Territoires, 2021 », organisée par l’école Camondo dans le cadre de la 5ème édition du Chaudron, les journées d’inspiration de l’école.
Dans sa présentation intitulée « Du coin de la rue à la Mégapole », il à présenté sa démarche artistique s’inscrivant dans l’espace urbain.

« L’espace urbain est le lieu d’inspiration et d’expression de mon travail artistique. Il peut être déclenché par une invitation à intervenir quelque part, une forme de commande. L’important est alors de révéler les potentialités du lieu, dans une relation quotidienne à celui-ci. La forme doit prendre du recul par rapport à ce qui s’y passe, cela peut devenir tellement important qu’on ne voit plus l’objet artistique. C’est ce que je recherche. Il s’agit d’ajouter à l’expérience du moment, et de trouver comment faire œuvre avec cela. Mes propositions artistiques provoquent le moment où l’on s’arrête. Ce sont des lieux de refuge, de pause, des champs de vision. Alors la barrière invisible avec l’objet artistique tombe, et chacun peut se l’approprier instinctivement comme un territoire accueillant à explorer, à pratiquer, à prolonger. »

Visionner la conférence

Le Cabanon Vertical a eu l’occasion de présenter ses projets Street Corner, Dédale et Pépinière urbaine au public de la Corée du Sud. Les trois articles, rédigés par Mina Chu, designer d’espace – Chargée de projets au sein du Cabanon Vertical, ont été publiés sur le site du Seoul Urban Regenerataion Center au cours de l’été 2021. À travers ces trois projets, elle a présenté les savoir-faire du Cabanon Vertical dans l’urbanisme transitoire.

Invité par l’association GEH8 Kunstraum und Ateliers e.V. | Dresden, Olivier Bedu a participé à une résidence de recherche dans le cadre du programme Frei.Raum.Direkt, qui mène un projet autour de l’action artistique et de l’intervention architecturale dans l’espace urbain à Dresde. Lors de cette résidence, Olivier Bedu à développé une réflexion autour de la valorisation d’une friche industrielle, aujourd’hui déjà utilisé et présentant des usages singuliers.

Organisé par l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain (ANRU) dans le cadre des Journées d’Echanges du Renouvellement Urbain 2021 (JERU), Olivier Bedu du Cabanon Vertical et Pierrick Migliaccio de la Métropole Aix-Marseille-Provence, ont partagé leurs expériences de l’Urbanisme Transitoire autour du projet Dédale, réalisé en 2020 à Air-Bel.

Visionner la conférence

Les étudiants du Master 2 « Transition des métropoles et coopération en méditerranée » de l’université d’Aix-Marseille ont présenté la restitution de leur workshop conduit en septembre et en octobre 2020. Dirigé par Raphaël Besson, le workshop s’est déroulé sur les deux thèmes : « Les formes d’urbanisme transitoire en méditerranée » et « Les 8 Pillards, une infrastructure au service de la régénération du quartier Bon Secours ? »

Construite en 1934, La cité de la muette est un paradigme architectural. Ce bâtiment, est en France, le seul camp de prisonniers, d’internement, de transit, et lieu de mémoire encore habité aujourd’hui.
« La Muette » est un portrait photographique qui retrace l’histoire du premier grand ensemble français, de sa création à aujourd’hui. Cet ensemble d’images tente d’aller à l’encontre des idées reçues à propos des cités. Car, s’il est une chose observée et observable, c’est que La cité de la muette est une cité HLM classée et hors norme. Ici, tout semble vide et arrêté. Désert et déserté.
La mise en tension des photographies, toutes époques confondues, est une enquête sur la fonction des images ; sur la façon dont elles façonnent l’Histoire, et construisent nos héritages intimes sociaux et politiques.

Cabanon Vertical et Jaune Sardine ont été invités par le Marseille Design Club à présenter leur pratique de design participatif.
Cabanon Vertical à partagé ses questionnements sur la place de l’individu dans l’espace urbain, ses usages et sa liberté d’agir et présenté ses expérimentations autour de la question de l’appropriation citoyenne ainsi que ses inspirations liées aux cultures alternatives et aux lieux hybrides.

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Invité par l’Université Populaire de Marseille-Métropole (UPOP 13), Olivier Bedu a présenté le travail du Cabanon Vertical lors d’une conférence intitulée « fréquenter et habiter l’espace au quotidien ».

« L’Université Populaire de Marseille-Métropole interroge : nos savoirs peuvent-ils améliorer nos vies ? Comment ? et offre un cadre privilégié : aspirer à la liberté, à la liberté d’apprendre et de comprendre, aspirer à un temps où chacun pourra choisir ce dont il a envie, ce dont il a besoin, sans s’étourdir dans la course au diplôme qui offre rarement l’avenir promis. »

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Le projet Prishtina – Marseille réunit une série de travaux réalisés
par les artistes Stephanie Rizaj et Marvin Kanas. L’exposition est
consacrée au film As if Biting Iron, réalisé au Kosovo au printemps
2019, ainsi qu’à leur prochain film tourné à Marseille pendant l’été
2020.

« Sur une voie silencieuse » est un travail au long cours réalisé en argentique à Parc Kalliste, l’une des premières cités érigées dans les quartiers nord de Marseille. Les photographies présentées ont été prises depuis le printemps 2019 et l’annonce de la destruction du bâtiment B. Elles font dialoguer des lieux et des personnes rencontrées au cours de ces 3 dernières années dans la cité.
La série rend hommage à une jeunesse qui assiste debout à l’effondrement de son monde. Elle s’inscrit dans une recherche plus large de l’auteur sur l’enracinement, l’appartenance à un territoire et les processus d’individuation.

De 1981 à1983, Fabrice Ney, alors doctorant à l’EHESS, a photographié le cœur des cités en contre-bas du centre urbain du Merlan, dans les quartiers nord de Marseille. En 2019, ces images photographiques surprennent par la rigueur de leur propos. L’absence de personnages et son attention portée aux détails de l’environnement urbain révèlent avec insistance un état des relations sociales toujours d’actualité. L’exposition mettra en valeur la présentation de son étude systématique de soixante-huit portes traitées avec le logiciel informatique Eurista (EHESS).
A cette occasion parution de l’ouvrage ZUP n°1 chez Arnaud Bizalion éditeur.

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Dans les ruines de Tokyo, dévastée en 1923 par un tremblement de terre d’une puissance inouïe, l’architecte et folkloriste Kon Wajirô (1888-1973) remet profondément en cause sa pratique professionnelle. Il erre dans les rues, observe les habitants de la ville détruite, admire leur ingéniosité à reconstruire de manière autonome et jette les bases d’une discipline folle visant à saisir la totalité des gestes humains en milieu urbain. Cette approche, volontiers surréaliste, prendra rapidement le nom de « modernologie » ou « d’archéologie du présent ».
Comme méthode scientifique, la modernologie ne survivra pas à son créateur. Dans le vaste champ des avant-gardes japonaises cependant, d’autres après lui, architectes et plasticiens, se réclameront de la figure du fondateur et poursuivront cet étrange exercice critique d’observation analytique pour mieux saisir la dimension organique de la ville. Outre Kon Wajirô lui-même, nous nous intéresserons à cette occasion à trois de ceux-ci, actifs des années 1920 à aujourd’hui : Nishiyama Uzô, Akasegawa Genpei et Sakaguchi Kyôhei.

Le projet Dédale, réalisé à Air-Bel, est présenté dans le carnet de l’AGAM dédié à la fabrication des espaces publics.

"Le présent carnet est le troisième numéro de la série. Il est consacré à la démarche de qualité dans la création des espaces publics. Il répertorie les vigilances à apporter à chaque étape du processus de la création de l’espace public, de l’intention à la gestion en passant par le diagnostic, le projet et les travaux."

Comment comprendre l’histoire des aires de jeux au Japon ?
Comment expliquer leur nombre très important et leurs formes stéréotypées, qui n’ont presque pas changées depuis leur importation des États-Unis ?

Dans cette conférence, Vincent Romagny essaiera de montrer comment l’histoire des destructions qu’a connues le Japon depuis plus d’un siècle permet de comprendre non seulement les usages qui ont été fait dans l’archipel, mais aussi comment elles mettent en évidence des traits saillants de toutes les aires de jeux du monde.

Pendant une période de quelques semaines en 2016, chaque jour j’ai effectué le geste de récupérer des objets de la vie quotidienne, issus en majeure partie des containers à poubelles, près de chez moi, à Marseille, ou ailleurs.
En utilisant un cadrage frontal, épuré, en lumière du jour et photographié à la même distance, je construis des mises en scène de ces objets dérisoires, banals. Je questionne la propre réalité de ce monde, la forme de son anéantissement, ce monde deviendrait il « sculptural » ?

Dans le cadre du Printemps de l’art contemporain, présentation par Olivier Bedu de son travail mené autour des îlots-mobilier inspirés des différentes éléments de l’espace méditerranéen. Cette rencontre s’est accompagnée d’une discussion avec Joëlle Zask, enseignante à l’université de Provence et spécialiste de la philosophie politique.

« L’expérience concrète, au ras du sol partout violenté, du « nouvel Istanbul », c’est-à-dire de l’Istanbul produit depuis le début des années 2000 par le pouvoir du parti de la Justice et du Développement (AKP), est éprouvante mais pleine d’enseignements. Terrain d’élection et d’investissements privilégié de l’AKP, Istanbul donne à voir dans ses extensions et remaniements récents toute la brutalité et l’irréversibilité des processus à l’oeuvre ainsi que ce que peut induire de pire la convergence teintée de culturalisme entre un arbitraire et une opacité politiques prononcés avec un capitalisme de connivence débridé. »

Cette conférence consiste en une excursion virtuelle à travers la ville, illustrée par l’itinéraire et les photographies d’Olivier Bedu

Démultiplié jusqu’à 30000 en France, planté d’équipements improbables, récemment investi par le mouvement social des Gilets jaunes, le rond-point est omniprésent. D’autant que son organisation morphologique existe ailleurs, en particulier sur nos places publiques, nos esplanades, nos espaces publics. Centrés et giratoires, ces espaces posent de multiples problèmes, voire s’opposent aux expériences de liberté, aux expérience de l’art et aux pratiques démocratiques qui les sélectionnent comme le site de leurs opérations. Le propos sera donc de déployer des contradictions, que nos habitudes rendent souvent invisibles.

« Je voudrais vous jouer un petit air. »
Anonyme

Je vous promets, je n’ai rien inventé.
Tout est là, juste là, sous votre nez.
C’est emprunté, apprêté un peu c’est vrai.
Point, ligne, plan, revisiter ce cheminement.
Et dès le départ, y ajouter l’objet.
J’avais un plan, le plus léger possible.
L’expérimentation a démarré, son issue est inconnue.

L’ensemble du travail présenté à l’occasion de trois expositions ne prétendra ni à l’exhaustivité, ni à l’esprit rétrospectif. Il invitera au contraire à la légèreté, aux évocations de rencontres inattendues, impertinentes, par proximité forcée de travaux éloignés dans le temps et dans l’espace.
A la ville Blanche, nous avons fait le choix d’un travail réalisé en 1996 qui a permis l’édition de mon premier livre. Ces portraits me surprennent aujourd’hui encore tant ces jeunes filles sont magnifiques et décidées. Présentes. Résistant à leur façon au cynisme de l’environnement qui leur est fait.

Fondé en 2001, Cabanon Vertical est l’un des pionniers de cette génération de collectifs qui, entre art et architecture, a renouvelé en profondeur l’aménagement public. Les installations de Cabanon Vertical se nourrissent du territoire. Ces objets, qui tentent toujours de s’inscrire dans la singularité d’un lieu, dessinent un espace public à expérimenter.
Cet ouvrage présente deux décennies de création, en racontant la façon dont les constructions vivent, sont appropriées et échappent à leurs concepteurs.

Textes : Thierry Durousseau, Angela Freres, Ashley Ouvrier,
Esther Salmona, Joëlle Zask
Photographies : Raphaël Chipault et Gilles Gerbaud, Olivier Bedu

Cyril Chartier-Poyet a le goût du faire, du fait-main. Comme artiste, il tend vers l’inattendu de la matière, vers les surprises que crée le langage des formes. Avec ses premiers objets en céramique, l’artiste navigue à vue et tente de confronter les pratiques. Il montre à La Ville Blanche une série de ces premières fois, où l’espace et la rencontre entre les choses sont le lieu de la représentation.
« La terre répond là où la peinture sèche, l’émail dévoile ses impasses et cristallise ses silences. Ici, rien n’est donné, tout est à prendre. Mon travail est une recherche, en matière, dont l’image est à se représenter. » C.C-P

Une collection de dispositifs anti-installation

A Paris, Lyon, Marseille, etc., des parcelles forestières, des interstices, des voies de circulation et, plus largement, des terrains non bâtis sont soustraits du territoire habitable. Grillages, murs, tranchées, labours, monticules et enrochements sont certains des dispositifs, sommaires mais aisément reproductibles, sur lesquels reposent ces soustractions. Avec Nimby, nous photographions, collectons, contextualisons ces dispositifs « de sécurisation », « anti-intrusion », selon les termes officiels.

Entre l’été 2016 et l’été 2017, Suzanne Hetzel a été invitée à Avignon au Musée Angladon pour accompagner le rangement du troisième niveau du musée en vue de travaux d’aménagement.
Des milliers d’objets, souvent soigneusement emballés et ayant appartenu au couple de peintre et graveur Angladon devaient être triés, classés et rangés.
Il a fallu peu de visites pour que son attention aille davantage aux formes et couleurs des paquets qu’à leurs contenus.
Ces paquets font l’objet d’une nouvelle interprétation et constituent la base de l’installation proposée à La Ville Blanche.

Notre propos ici est d’explorer par la photographie et par le son les lieux conçus par le Cabanon Vertical. Nous sommes allés à la rencontre des habitants de ces quartiers afin d’approcher ce qui se joue pour chacun dans l’appropriation de ces lieux. Restituer les usages et les gestes, témoigner des réflexions et des mémoires, transcrire leurs expériences de ces espaces urbains.

Qu’est-ce qu’une action transitoire dans un processus d’aménagement d’espace urbain ? Que signifie une démarche de co-conception ou de co-construction ? Quelles sont les étapes à respecter ?

Les méthodes de réflexion et de construction de l’espace urbain mêlent aujourd’hui concertation, mobilisation habitante et mise en avant du temps de chantier comme support d’appropriation.
Le guide pratique des Aménagements Urbains Transitoires est à destination des structures locales, des concepteurs d’actions transitoires ou des acteurs institutionnels intéressés par la pratique innovante de l’action transitoire dans l’espace urbain.

« Séparer pour rassembler.
Panneaux, tableaux, sculptures, reliefs, boites d’optique, assemblages, objets : ma peinture a pris des formes différenciées, à partir d’une histoire qui ne se résume pas à celle du tableau.
Sur la durée, elle se caractérise par l’improvisation et ses rapports avec la mémoire, par la couleur et le matériau agissant dans l’espace, et par des plans construits en découpe, séparés, puis rassemblés. Elle s’organise en passages, des deux dimensions vers une troisième, du toucher à la vue, par oscillations. » JL, notes 2016

Les spolias désignent le réemploi, notamment sous l’empire romain, de vestiges de monuments antérieurs, conquis et démantelés, comme matériaux de construction dans de nouveaux édifices. Avec Spolia, Gilles Saussier poursuit son interrogation croisée de l’histoire contem- poraine de la Roumanie et de la sculpture moderne, de Brancusi au minimalisme. Il part de faits réels comme la découverte d’une copie à échelle 1 de La Colonne sans fin dans l’usine où l’oeuvre originale avait été fabriquée en 1937.

Présentation de « La leçon de Calais », projet réalisé avec les étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Belleville. Relevés des différents types de constructions d’urgences bâties dans la « jungle » de Calais, pour en comprendre l’intelligence d’organisation spatiale. Ces éléments sont mis en perspectives avec le récit du voyage de leurs bâtisseurs.

La Jungle de Calais - Relevé

Comment faire image d‘une situation aussi médiatisée que la « jungle » de Calais ?
Pour répondre à la commande du Cnap/Perou « Réinventer Calais », André Mérian a photographié les infrastructures réalisées par les autorités sur le territoire, pour bloquer le passage des hommes.
À ces constructions répondent celles des migrants, qui tentent de se frayer un chemin vers l’Angleterre.